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le flood !!!
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le flood !!!
message trés spécial pour thewheeler33
je flood et oui .....................
et je t'emmmerde !!!!!
je flood et oui .....................
et je t'emmmerde !!!!!
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
Merci mon Lolo cest mignon !!!
Mais arrête pck déjà que tu as une moto de gay
Si en plus tu me dis des mots doux
on va croire que on est ensemble !
Mais arrête pck déjà que tu as une moto de gay
Si en plus tu me dis des mots doux
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thewheeler33- Poseur de genoux
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Re: le flood !!!
surtout rien sans capote les gars LOL.....
darkan33- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
lol le gay c toi qui passe ton temps dans mon sillage donc stoi le gay's
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
ouaipe mais moi jroule "pas" sur un 125 et en plus un scoot LOLLLLLLLLLL
Dernière édition par darkan33 le Lun 8 Aoû - 1:22, édité 1 fois
darkan33- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
Lolo soit pas haineux comme ça ! ^^
Et Franck tu me fera test ton scoot ? Il leuve Tkt?
Et Franck tu me fera test ton scoot ? Il leuve Tkt?
thewheeler33- Poseur de genoux
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Re: le flood !!!
thewheeler33 a écrit:Lolo soit pas haineux comme ça ! ^^
Et Franck tu me fera test ton scoot ? Il leuve Tkt?
java oublia le PAS en scoot 125 LOL mon ptit livreur de pizza préféré
darkan33- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
3 fromages ? Calzone ? bolognese ?
Fait ton choix ?!
Fait ton choix ?!
thewheeler33- Poseur de genoux
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Re: le flood !!!
c plutot limiter comme choix ..... comme toi quoi
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
une Speed lolo pour moi ....... bonne bourre
darkan33- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
Z'êtes en formes les filles !
rmorel's- tout en glisse
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Re: le flood !!!
vi regarde moi ste potrine
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
Le raton laveur adulte mesure 80 cm en moyenne1 avec des variations entre 60 cm et 105 cm selon les individus, queue comprise2. Les mâles sont plus grands et plus lourds que les femelles.
La masse du raton laveur est comprise entre 3,9 et 9 kg en moyenne3. Les individus les plus gros vivent dans les régions septentrionales (8,5 kg en moyenne au Canada4) ; record jusqu’à 28 kg4,5,6,7. Le poids fluctue selon la saison, atteignant un maximum à l’automne : sa masse peut alors augmenter de 50 % dans les régions situées au nord8.
La fourrure est généralement gris-brun, tirant plus ou moins vers le gris ou le brun. Le visage blanc porte de larges taches noires autour des yeux en forme de masque et une bande noire sur le nez. Quelques individus sont blancs, mais l’albinisme est très rare9. La mue débute au printemps et peut s’étaler sur trois mois. Le pelage estival du raton laveur est court.
Raton laveur : détail de la tête
La tête est large, le museau pointu, les yeux noirs et les oreilles courtes (4 à 6 cm1). L’animal possède de longues canines comme tous les carnivores. Les pattes sont dotées de cinq doigts munis de griffes non rétractibles. Les pieds mesurent entre 100 et 125 mm.
La queue du raton laveur est généralement longue de 20 à 28 cm5 et peut mesurer jusqu’à 40 cm8. Elle compte 5 à 7 anneaux bruns ou noirs2,6 et son extrémité est toujours noire.
Sous-espèces[modifier]
Crâne avec ses dents: 2/2 molaires, 4/4 prémolaires, 1/1 canines, 3/3 incisives (de gauche à droite)
Quatre sous-espèces de raton laveur endémiques à l'Amérique Centrale et aux Caraïbes ont souvent été considérées comme des espèces distinctes après leur découverte. Ce sont le raton laveur des Bahamas et celui de la Guadeloupe qui sont très semblables l'un à l'autre, le raton laveur de Tres Marias, qui est plus grand que la moyenne et a un crâne anguleux, et celui de la Barbade aujourd'hui éteint. Les études de leurs caractères morphologiques et génétiques en 1999, 2003 et 2005 ont conduit à répertorier tous ces ratons laveurs comme des sous-espèce du raton laveur commun dans la troisième édition de Mammal Species of the World (2005)10,11,12. Un cinquième raton laveur insulaire, le raton laveur de Cozumel (Procyon pygmaeus), qui ne pèse que 3 à 4 kg et a notamment de petites dents, est toujours considéré comme une espèce distincte.
Les quatre plus petites sous-espèces de raton laveur, d'un poids moyen de 1,8 à 2,7 kg, se trouvent le long de la côte sud de la Floride et les îles adjacentes ; un exemple en est le Procyon lotor marinus13. La plupart des 15 autres sous-espèces ne diffèrent que légèrement les unes des autres par la couleur de leur robe, leur taille et quelques autres caractéristiques physiques14. Les deux sous-espèces les plus répandues sont le raton laveur de l'Est (Procyon lotor lotor) et le raton laveur de la haute vallée du Mississippi (Procyon hirtus lotor). Les deux partagent un pelage relativement sombre avec de longs poils, mais le second est plus grand que le premier. Le raton laveur de l'Est se rencontre dans tous les États américains et provinces canadiennes au nord de la Caroline du Sud et du Tennessee. Le raton laveur de la haute vallée du Mississippi vit dans tous les États américains et provinces canadiennes au nord de la Louisiane, du Texas et du Nouveau-Mexique15.
Liste[modifier]
Selon MSW :
Procyon lotor auspicatus
Procyon lotor connuliarus
Procyon lotor elucus
Procyon lotor excelsus
Procyon lotor fuscipes
Procyon lotor gloveralleni Syn. Procyon gloveralleni -- raton de la Barbade certainement éteint
Procyon lotor grinnelli
Procyon lotor hernandezii
Procyon lotor hirtus
Procyon lotor incautus
Procyon lotor inesperatus
Procyon lotor insularis
Procyon lotor litoreus
Procyon lotor lotor
Procyon lotor marinus
Procyon lotor maynardi
Procyon lotor megalodous
Procyon lotor pacificus
Procyon lotor pallidus
Procyon lotor psora
Procyon lotor pumilus
Procyon lotor simus
Procyon lotor vancouverensis
Répartition et habitats[modifier]
régions d’origine
régions de réintroduction
Originaire d'Amérique du Nord et d'Europe, l’espèce occupe le sud du Canada et la majeure partie des États-Unis, du Mexique et de l’Amérique centrale, dans la zone intertropicale8. Il est plus rare dans les Antilles. Il est absent de certains secteurs des Montagnes Rocheuses à cause de l’altitude, des déserts et du Grand Nord canadien. En Europe, on le trouve en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en Autriche, en République tchèque, en Slovaquie en Biélorussie ainsi que dans les pays du Caucase. Il n'a jamais vécu naturellement au Japon.
Le raton laveur fréquente la forêt mixte, la forêt de feuillus et les régions agricoles. On le retrouve en bordure des forêts, le long des cours d’eau et dans les marécages sous presque toutes les latitudes de l’Amérique du Nord . Il peut aussi vivre dans les parcs urbains et les banlieues.
Le territoire du raton laveur varie entre 1 et 50 km2 en fonction des densités humaines1. La femelle ne défend pas son territoire. La densité moyenne est de 4 à 20 individus par km2 sur les terres cultivées et jusqu’à 100 par km2 en ville16. Le domaine vital d’un mâle compte entre 2 à 12 femelles en période de reproduction2.
Dans les années 1930, le raton laveur est réintroduit en URSS et en Allemagne pour sa fourrure, dans des fermes d’élevage et pour ajouter à la faune des forêts une espèce disparue depuis plusieurs siècles en Europe. Parfaitement acclimaté et en l’absence de prédateurs, il a proliféré depuis. Aujourd’hui, on compte environ 100 000 ratons laveurs en Europe17. L’espèce est présente au Luxembourg, en Allemagne, aux Pays-Bas, en France (Aisne où il aurait été introduit par des soldats américains)1, en Suisse17, en Pologne et en Belgique.
Aujourd’hui, il est considéré comme une menace pour la biodiversité et a été classé par le Conseil de l’Europe comme espèce invasive dont l’éradication est conseillée en raison de son impact sur la faune locale18. En France, il est sur la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles en France par arrêté préfectoral19.
Régime alimentaire[modifier]
Omnivore, le raton laveur a un régime alimentaire varié mais préfère néanmoins les invertébrés2, les insectes, les vers et les larves. Étant protégé des piqûres par son épaisse fourrure, il s’attaque aussi aux nids d’insectes1.
Il mange de petits animaux aquatiques : palourdes d’eau douce, moules, écrevisses, poissons, grenouilles, tortues1, amphibiens et huîtres20. Il s’alimente aussi de petits mammifères (rats musqués, mulots). Il peut aussi s'attaquer aux poules. En été et en automne, il privilégie le maïs, les fruits, les baies, les glands et les noix. Dans les villes, il fouille dans les poubelles qu’il ouvre aisément avec ses doigts agiles. Il lui arrive de manger des charognes21.
La croyance populaire selon laquelle le raton laveur lave sa nourriture avant de la consommer vient du fait qu’il se nourrit généralement de petits animaux aquatiques et frotte souvent sa nourriture entre ses mains comme pour la pétrir. Ainsi, des amas de coquilles de palourdes sur la rive d’un cours d’eau ou de tiges rompues dans les champs de maïs sont des signes de sa présence.
Gîte[modifier]
Le raton laveur choisit souvent un arbre creux pour s’abriter.
Le raton laveur s’abrite dans les arbres creux, les souches, les cavernes, les terriers de marmottes abandonnés, les granges ou les hangars. Il change souvent d’abri. Vers mi-novembre, l’animal se réfugie dans son gîte et y passe l’hiver en état de torpeur, ne se réveillant que de temps à autre. Comme l’ours noir et le blaireau, il cesse de manger et survit grâce à ses réserves de graisse accumulées pendant l’été. Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, la température de son corps et son métabolisme demeurent élevés. Les mâles sortent de leur gîte fin janvier, les femelles vers mi-mars.
En ville, on peut trouver l’animal dans les greniers, les égouts et les cheminées auxquels il accède grâce à ses griffes qui lui permettent de grimper facilement à plusieurs mètres du sol. Chaque gîte abrite entre un et cinq individus1 (jusqu’à 23 dans le Minnesota6,7). Il fréquente plusieurs abris en dehors de l’hiver20.
Reproduction[modifier]
Les accouplements ont lieu en janvier ou en février dans les régions du nord20, en mars dans les autres régions. Les femelles n’ont qu’une seule portée par année et peuvent avoir des petits dès leur première année22,16. Le mâle est polygame et peut se reproduire dès sa deuxième année. La femelle est réceptive pendant 3 à 6 jours2 et la gestation dure 63 jours22,9,7.
Une portée comprend entre un et trois ratonneaux au sud contre trois à sept au nord1 et parfois jusqu’à neuf16. Les petits naissent en avril ou en mai. Ils sont aveugles, pèsent entre 60 et 75 grammes2,7 et ont le dos et les flancs poilus. Les premières dents apparaissent au bout d’une vingtaine de jours. Leurs yeux s’ouvrent à trois semaines9,6,7. Les ratonnes s’occupent seules de l’élevage des petits qui sont sevrés à quatre mois22. Le masque noir de la fourrure autour des yeux ainsi que les anneaux de la queue apparaissent avant dix semaines1. Leur cri est semblable au pépiement d’oiseau16 et ils se nourrissent du lait maternel2. Les ratonneaux peuvent à leur tour se reproduire à l’âge d’un ou deux ans selon le sexe. Ils passent leur premier hiver avec leur mère et ne se dispersent qu’au début de l’été suivant.
Comportement[modifier]
Empreintes de raton laveur
Le raton laveur est peu farouche et peut s’installer dans les greniers ou les cheminées
Les jeunes se laissent facilement apprivoiser par les hommes. À l’âge adulte, les mâles deviennent agressifs et reviennent facilement à la vie sauvage après un temps de captivité1.
Le raton laveur est un bon grimpeur et un bon nageur. Sur terre, il se déplace assez lentement, ce qui le rend vulnérable. Il peut descendre d’un tronc la tête la première, en tournant ses pieds de derrière à 180°7. Animal curieux et intelligent21, il sort de sa tanière surtout la nuit, sauf pendant la période de reproduction et en ville. Le raton laveur émet des grognements lorsqu’il est en danger16.
En été et en automne, il emmagasine des réserves de graisse pour la mauvaise saison et peut gagner jusqu’à deux fois son poids d’origine20. L’épaisseur de la couche de graisse peut atteindre 2,5 cm sur le dos1. En hiver, le raton laveur n’hiberne pas mais entre dans une période d’inactivité et de dormance, sauf dans les régions du Sud où l’animal continue d’être actif.
Menaces[modifier]
Longévité[modifier]
Le raton laveur vit généralement entre 3 et 5 ans en milieu naturel8 et parfois jusqu’à 1416 ou 16 ans8. En captivité, il peut dépasser les 16 ans1,6, voire 21 ans6,8. Les jeunes meurent généralement de malnutrition, de maladie ou tués par un prédateur.
Prédateurs[modifier]
Représentation stylisé d’un raton laveur sur un artefact trouvé sur le site de Spiro Mounds (Oklahoma)
Le principal prédateur du raton laveur est l’homme. À l’époque précolombienne, il était chassé par les Amérindiens qui appréciaient sa chair et sa robe. Aux temps modernes et au xixe siècle, les trappeurs et les coureurs des bois le capturaient et pratiquaient la traite des fourrures. L’apogée de ce commerce fut atteint dans les années 19207 ; entre 1941 et 1989 plus de 1,7 million de ratons furent tués pour leurs fourrures rien que dans l’État du Nebraska6. Aujourd’hui, la fourrure du raton ayant peu de valeur et étant difficile à travailler21, cette activité est tombée en désuétude.
Bien que principalement chassés pour leur fourrure, les ratons laveurs ont également été longtemps une source de nourriture importante pour les Amérindiens et les Américains23 et le raton laveur au barbecue était un plat traditionnel dans les fermes américaines24. C'était souvent un repas de fête. Les esclaves américains mangeaient du raton laveur à Noël25, mais ce n'était pas forcément un plat de pauvres ou de paysans; Dans le quotidien The Golden Era de San Francisco du 21 décembre 1856, le raton laveur figure parmi les spécialités conseillées pour les fêtes et le raton laveur Rebecca reçu par le président américain Calvin Coolidge lui avait été envoyé initialement pour être servi au dîner de Thanksgiving de la Maison Blanche26,27. La première édition de The Joy of Cooking, publiée en 1931, contenait une recette pour la préparation du raton laveur avec de l’écureuil et de l’opossum. Elle suggèrait d’enlever les glandes de musc et la graisse avant de faire rôtir l’animal et de l’accompagner avec des patates douces..
Parce que les ratons laveurs sont généralement considérés comme attachants, mignons, et/ou porteur de vermine, beaucoup de consommateurs ordinaires ont une peur répulsive d'en manger28,29. Cependant, plusieurs milliers de ratons laveurs sont encore consommés chaque année aux États-Unis30,31. Bien que le Coon Feed à Delafield dans le Wisconsin soit un événement annuel depuis 1928, sa principale utilisation culinaire se rencontre dans certaines régions du sud des États-Unis comme l'Arkansas où le Gillett Coon Supper est un événement politique important32,33.
Chaque année, 2 à 4 millions d’individus sont tués1 par les automobilistes ou les chasseurs. Le raton laveur est perçu comme une menace pour les agriculteurs lorsqu’il s’attaque aux vergers, aux œufs, aux champs de maïs, aux greniers ou aux ruches21. En Suisse, il est chassé et jugé indésirable pour l’équilibre naturel17.
Autrefois recherché par l’homme pour sa fourrure, le raton laveur est toujours la proie de la martre d’Amérique, du lynx roux, du puma, du coyote, du loup gris, du renard roux mais aussi du chien domestique. Le grand-duc d’Amérique capture parfois des petits. Il est attaqué par les alligators dans le Sud des États-Unis.
Maladies[modifier]
Le raton laveur peut être porteur de la rage, de la maladie de Carré ou de la gale mais aussi de parasites (infection à parvovirus, leptospirose et Baylisascaris procyonis). La rage est transmissible à l’homme par la salive.
Taxinomie[modifier]
Nom commun[modifier]
En anglais, « raton laveur » se traduit par le mot raccoon, lui-même issu de l’algonquin aroughcoune34 », qui signifie « celui qui gratte avec ses mains17,6,7 ». Les trappeurs de la Nouvelle-France auraient ensuite formé le mot « raton », par analogie avec « raccoon17 ». Au Québec, chez les plus vieilles générations, il est connu sous le nom de «chat sauvage» 35. Les cadiens le nomment quant à eux chaoui36
Nom scientifique[modifier]
Dans les premières décennies après sa découverte par les membres de l'expédition de Christophe Colomb, qui a été la première personne à laisser une trace écrite sur l'espèce, les taxonomistes ont pensé que le raton laveur était apparenté à de nombreuses espèces différentes, comme les chiens, les chats, les blaireaux et plus particulièrement les ours37. Carl von Linné, le père de la taxonomie moderne, a placé le raton laveur dans le genre Ursus, d'abord comme Ursus cauda elongata (« ours à longue queue ») dans la deuxième édition de son Systema Naturae, puis comme Ursus lotor (« ours laveur ») dans la dixième édition38. En 1780, Gottlieb Konrad Christian Storr a placé le raton laveur dans son propre genre -Procyon- qui peut se traduire soit par « avant le chien » ou « qui ressemble au chien39 ». Il est également possible que Storr ait eu son mode de vie nocturne à l'esprit et ait choisi l'étoile Procyon comme éponyme pour le genre40. L'épithète spécifique du raton laveur est lotor, lotor signifiant « laveur » en latin.
Évolution[modifier]
Sur la base de preuves fossiles en France et en Allemagne, les premiers membres connus de la famille des Procyonidae vivaient en Europe à la fin de l'Oligocène, il y a environ 25 millions d'années41. Les dents et les structures du crâne semblables suggèrent que les Procyonidés et les Mustelidés partagent un ancêtre commun, mais les analyses génétiques indiquent une relation plus étroite entre les ratons laveurs et les ours42. Après avoir traversé le détroit de Béring au moins six millions d'années plus tard, l'espèce de l'époque a eu son centre de répartition se situant probablement en Amérique centrale43. Les coatis (genres Nasua et Nasuella) et les ratons laveurs (genre Procyon) ont été considérés comme pouvant éventuellement partager une origine commune, une espèce du genre Paranasua présente il y a entre 5,2 et 6,0 millions d'années44. Cette hypothèse, basée sur des comparaisons morphologiques, est en conflit avec une analyse génétique de 2006 qui indique que les ratons laveurs sont plus étroitement apparentés aux Bassariscus45. Contrairement à d'autres procyonidés, comme le Raton crabier (Procyon cancrivorus), les ancêtres du raton laveur commun ont quitté les zones tropicales et subtropicales et migré vers le nord il y a environ 4 millions d'années, une migration qui a été confirmée par la découverte de fossiles dans les Grandes Plaines datant du milieu du Pliocène46.
Le raton laveur dans la culture[modifier]
Littérature[modifier]
Steven R. Boyett, The Architect of Sleep
Barbara Leonard Reynolds, Pepper
Sterling North, Rascal
Rutherford Montgomery, Walt Disney’s Weecha the Raccoon
Harriett E. Weaver, Frosty ; A Raccoon To Remember
Cinéma[modifier]
Joey the Raccoon dans Dr. Dolittle 2 (1998).
Meeko dans Pocahontas (1995).
Rascal dans le film de Disney Rascal (1969).
Riton le raton laveur (RJ the Raccoon en version originale) dans Nos voisins, les hommes (2006).
Ace Ventura en Afrique (1996).
Short Circuit (1986).
Autres[modifier]
Dans les contes traditionnels amérindiens, le raton laveur symbolise un animal qui se montre toujours plus rusé que ses ennemis.
Le raton laveur revient régulièrement, en quantité croissante (comique de répétition), dans le poème Inventaire de Jacques Prévert.
Dans le dessin animé Candy, l’héroïne possédait un raton laveur baptisé Capucin.
Roni Raccoon est la mascotte des Jeux olympiques d'hiver de 1980 à Lake Placid.
La série de jeux vidéo Sly Raccoon a pour héros principal un raton laveur.
L’histoire de certains épisodes de la série de jeux vidéo Resident Evil se passe dans la ville de Raccoon City.
Dans les années 1990, le dessin animé québécois Les Amis ratons avait pour personnages principaux une famille de ratons laveurs.
Landry est un raton-laveur imaginaire inventé par la société japonaise Sanrio.
Une chanson des Beatles s'intitule : Rocky Raccoon.
Raccoo-oo-oon était un groupe de rock expérimental américain
Dans la série de romans policiers de James Lee Burke mettant en scène Dave Robicheaux, la fille de ce dernier possède comme animal de compagnie un raton laveur nommé Tripod.
L'épisode 2 saison 13 de la série d 'animation South park "The Coon", met en scène Eric Cartman qui se prend pour un super-héros en se déguisant en raton laveur.
Dans Les Sims munie de l'application Entre chiens et chats, un raton laveur peut apparaître et fouiller dans la poubelle en la renversant, mettant ainsi des ordures dans les alentours.
FLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOD
La masse du raton laveur est comprise entre 3,9 et 9 kg en moyenne3. Les individus les plus gros vivent dans les régions septentrionales (8,5 kg en moyenne au Canada4) ; record jusqu’à 28 kg4,5,6,7. Le poids fluctue selon la saison, atteignant un maximum à l’automne : sa masse peut alors augmenter de 50 % dans les régions situées au nord8.
La fourrure est généralement gris-brun, tirant plus ou moins vers le gris ou le brun. Le visage blanc porte de larges taches noires autour des yeux en forme de masque et une bande noire sur le nez. Quelques individus sont blancs, mais l’albinisme est très rare9. La mue débute au printemps et peut s’étaler sur trois mois. Le pelage estival du raton laveur est court.
Raton laveur : détail de la tête
La tête est large, le museau pointu, les yeux noirs et les oreilles courtes (4 à 6 cm1). L’animal possède de longues canines comme tous les carnivores. Les pattes sont dotées de cinq doigts munis de griffes non rétractibles. Les pieds mesurent entre 100 et 125 mm.
La queue du raton laveur est généralement longue de 20 à 28 cm5 et peut mesurer jusqu’à 40 cm8. Elle compte 5 à 7 anneaux bruns ou noirs2,6 et son extrémité est toujours noire.
Sous-espèces[modifier]
Crâne avec ses dents: 2/2 molaires, 4/4 prémolaires, 1/1 canines, 3/3 incisives (de gauche à droite)
Quatre sous-espèces de raton laveur endémiques à l'Amérique Centrale et aux Caraïbes ont souvent été considérées comme des espèces distinctes après leur découverte. Ce sont le raton laveur des Bahamas et celui de la Guadeloupe qui sont très semblables l'un à l'autre, le raton laveur de Tres Marias, qui est plus grand que la moyenne et a un crâne anguleux, et celui de la Barbade aujourd'hui éteint. Les études de leurs caractères morphologiques et génétiques en 1999, 2003 et 2005 ont conduit à répertorier tous ces ratons laveurs comme des sous-espèce du raton laveur commun dans la troisième édition de Mammal Species of the World (2005)10,11,12. Un cinquième raton laveur insulaire, le raton laveur de Cozumel (Procyon pygmaeus), qui ne pèse que 3 à 4 kg et a notamment de petites dents, est toujours considéré comme une espèce distincte.
Les quatre plus petites sous-espèces de raton laveur, d'un poids moyen de 1,8 à 2,7 kg, se trouvent le long de la côte sud de la Floride et les îles adjacentes ; un exemple en est le Procyon lotor marinus13. La plupart des 15 autres sous-espèces ne diffèrent que légèrement les unes des autres par la couleur de leur robe, leur taille et quelques autres caractéristiques physiques14. Les deux sous-espèces les plus répandues sont le raton laveur de l'Est (Procyon lotor lotor) et le raton laveur de la haute vallée du Mississippi (Procyon hirtus lotor). Les deux partagent un pelage relativement sombre avec de longs poils, mais le second est plus grand que le premier. Le raton laveur de l'Est se rencontre dans tous les États américains et provinces canadiennes au nord de la Caroline du Sud et du Tennessee. Le raton laveur de la haute vallée du Mississippi vit dans tous les États américains et provinces canadiennes au nord de la Louisiane, du Texas et du Nouveau-Mexique15.
Liste[modifier]
Selon MSW :
Procyon lotor auspicatus
Procyon lotor connuliarus
Procyon lotor elucus
Procyon lotor excelsus
Procyon lotor fuscipes
Procyon lotor gloveralleni Syn. Procyon gloveralleni -- raton de la Barbade certainement éteint
Procyon lotor grinnelli
Procyon lotor hernandezii
Procyon lotor hirtus
Procyon lotor incautus
Procyon lotor inesperatus
Procyon lotor insularis
Procyon lotor litoreus
Procyon lotor lotor
Procyon lotor marinus
Procyon lotor maynardi
Procyon lotor megalodous
Procyon lotor pacificus
Procyon lotor pallidus
Procyon lotor psora
Procyon lotor pumilus
Procyon lotor simus
Procyon lotor vancouverensis
Répartition et habitats[modifier]
régions d’origine
régions de réintroduction
Originaire d'Amérique du Nord et d'Europe, l’espèce occupe le sud du Canada et la majeure partie des États-Unis, du Mexique et de l’Amérique centrale, dans la zone intertropicale8. Il est plus rare dans les Antilles. Il est absent de certains secteurs des Montagnes Rocheuses à cause de l’altitude, des déserts et du Grand Nord canadien. En Europe, on le trouve en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en Autriche, en République tchèque, en Slovaquie en Biélorussie ainsi que dans les pays du Caucase. Il n'a jamais vécu naturellement au Japon.
Le raton laveur fréquente la forêt mixte, la forêt de feuillus et les régions agricoles. On le retrouve en bordure des forêts, le long des cours d’eau et dans les marécages sous presque toutes les latitudes de l’Amérique du Nord . Il peut aussi vivre dans les parcs urbains et les banlieues.
Le territoire du raton laveur varie entre 1 et 50 km2 en fonction des densités humaines1. La femelle ne défend pas son territoire. La densité moyenne est de 4 à 20 individus par km2 sur les terres cultivées et jusqu’à 100 par km2 en ville16. Le domaine vital d’un mâle compte entre 2 à 12 femelles en période de reproduction2.
Dans les années 1930, le raton laveur est réintroduit en URSS et en Allemagne pour sa fourrure, dans des fermes d’élevage et pour ajouter à la faune des forêts une espèce disparue depuis plusieurs siècles en Europe. Parfaitement acclimaté et en l’absence de prédateurs, il a proliféré depuis. Aujourd’hui, on compte environ 100 000 ratons laveurs en Europe17. L’espèce est présente au Luxembourg, en Allemagne, aux Pays-Bas, en France (Aisne où il aurait été introduit par des soldats américains)1, en Suisse17, en Pologne et en Belgique.
Aujourd’hui, il est considéré comme une menace pour la biodiversité et a été classé par le Conseil de l’Europe comme espèce invasive dont l’éradication est conseillée en raison de son impact sur la faune locale18. En France, il est sur la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles en France par arrêté préfectoral19.
Régime alimentaire[modifier]
Omnivore, le raton laveur a un régime alimentaire varié mais préfère néanmoins les invertébrés2, les insectes, les vers et les larves. Étant protégé des piqûres par son épaisse fourrure, il s’attaque aussi aux nids d’insectes1.
Il mange de petits animaux aquatiques : palourdes d’eau douce, moules, écrevisses, poissons, grenouilles, tortues1, amphibiens et huîtres20. Il s’alimente aussi de petits mammifères (rats musqués, mulots). Il peut aussi s'attaquer aux poules. En été et en automne, il privilégie le maïs, les fruits, les baies, les glands et les noix. Dans les villes, il fouille dans les poubelles qu’il ouvre aisément avec ses doigts agiles. Il lui arrive de manger des charognes21.
La croyance populaire selon laquelle le raton laveur lave sa nourriture avant de la consommer vient du fait qu’il se nourrit généralement de petits animaux aquatiques et frotte souvent sa nourriture entre ses mains comme pour la pétrir. Ainsi, des amas de coquilles de palourdes sur la rive d’un cours d’eau ou de tiges rompues dans les champs de maïs sont des signes de sa présence.
Gîte[modifier]
Le raton laveur choisit souvent un arbre creux pour s’abriter.
Le raton laveur s’abrite dans les arbres creux, les souches, les cavernes, les terriers de marmottes abandonnés, les granges ou les hangars. Il change souvent d’abri. Vers mi-novembre, l’animal se réfugie dans son gîte et y passe l’hiver en état de torpeur, ne se réveillant que de temps à autre. Comme l’ours noir et le blaireau, il cesse de manger et survit grâce à ses réserves de graisse accumulées pendant l’été. Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, la température de son corps et son métabolisme demeurent élevés. Les mâles sortent de leur gîte fin janvier, les femelles vers mi-mars.
En ville, on peut trouver l’animal dans les greniers, les égouts et les cheminées auxquels il accède grâce à ses griffes qui lui permettent de grimper facilement à plusieurs mètres du sol. Chaque gîte abrite entre un et cinq individus1 (jusqu’à 23 dans le Minnesota6,7). Il fréquente plusieurs abris en dehors de l’hiver20.
Reproduction[modifier]
Les accouplements ont lieu en janvier ou en février dans les régions du nord20, en mars dans les autres régions. Les femelles n’ont qu’une seule portée par année et peuvent avoir des petits dès leur première année22,16. Le mâle est polygame et peut se reproduire dès sa deuxième année. La femelle est réceptive pendant 3 à 6 jours2 et la gestation dure 63 jours22,9,7.
Une portée comprend entre un et trois ratonneaux au sud contre trois à sept au nord1 et parfois jusqu’à neuf16. Les petits naissent en avril ou en mai. Ils sont aveugles, pèsent entre 60 et 75 grammes2,7 et ont le dos et les flancs poilus. Les premières dents apparaissent au bout d’une vingtaine de jours. Leurs yeux s’ouvrent à trois semaines9,6,7. Les ratonnes s’occupent seules de l’élevage des petits qui sont sevrés à quatre mois22. Le masque noir de la fourrure autour des yeux ainsi que les anneaux de la queue apparaissent avant dix semaines1. Leur cri est semblable au pépiement d’oiseau16 et ils se nourrissent du lait maternel2. Les ratonneaux peuvent à leur tour se reproduire à l’âge d’un ou deux ans selon le sexe. Ils passent leur premier hiver avec leur mère et ne se dispersent qu’au début de l’été suivant.
Comportement[modifier]
Empreintes de raton laveur
Le raton laveur est peu farouche et peut s’installer dans les greniers ou les cheminées
Les jeunes se laissent facilement apprivoiser par les hommes. À l’âge adulte, les mâles deviennent agressifs et reviennent facilement à la vie sauvage après un temps de captivité1.
Le raton laveur est un bon grimpeur et un bon nageur. Sur terre, il se déplace assez lentement, ce qui le rend vulnérable. Il peut descendre d’un tronc la tête la première, en tournant ses pieds de derrière à 180°7. Animal curieux et intelligent21, il sort de sa tanière surtout la nuit, sauf pendant la période de reproduction et en ville. Le raton laveur émet des grognements lorsqu’il est en danger16.
En été et en automne, il emmagasine des réserves de graisse pour la mauvaise saison et peut gagner jusqu’à deux fois son poids d’origine20. L’épaisseur de la couche de graisse peut atteindre 2,5 cm sur le dos1. En hiver, le raton laveur n’hiberne pas mais entre dans une période d’inactivité et de dormance, sauf dans les régions du Sud où l’animal continue d’être actif.
Menaces[modifier]
Longévité[modifier]
Le raton laveur vit généralement entre 3 et 5 ans en milieu naturel8 et parfois jusqu’à 1416 ou 16 ans8. En captivité, il peut dépasser les 16 ans1,6, voire 21 ans6,8. Les jeunes meurent généralement de malnutrition, de maladie ou tués par un prédateur.
Prédateurs[modifier]
Représentation stylisé d’un raton laveur sur un artefact trouvé sur le site de Spiro Mounds (Oklahoma)
Le principal prédateur du raton laveur est l’homme. À l’époque précolombienne, il était chassé par les Amérindiens qui appréciaient sa chair et sa robe. Aux temps modernes et au xixe siècle, les trappeurs et les coureurs des bois le capturaient et pratiquaient la traite des fourrures. L’apogée de ce commerce fut atteint dans les années 19207 ; entre 1941 et 1989 plus de 1,7 million de ratons furent tués pour leurs fourrures rien que dans l’État du Nebraska6. Aujourd’hui, la fourrure du raton ayant peu de valeur et étant difficile à travailler21, cette activité est tombée en désuétude.
Bien que principalement chassés pour leur fourrure, les ratons laveurs ont également été longtemps une source de nourriture importante pour les Amérindiens et les Américains23 et le raton laveur au barbecue était un plat traditionnel dans les fermes américaines24. C'était souvent un repas de fête. Les esclaves américains mangeaient du raton laveur à Noël25, mais ce n'était pas forcément un plat de pauvres ou de paysans; Dans le quotidien The Golden Era de San Francisco du 21 décembre 1856, le raton laveur figure parmi les spécialités conseillées pour les fêtes et le raton laveur Rebecca reçu par le président américain Calvin Coolidge lui avait été envoyé initialement pour être servi au dîner de Thanksgiving de la Maison Blanche26,27. La première édition de The Joy of Cooking, publiée en 1931, contenait une recette pour la préparation du raton laveur avec de l’écureuil et de l’opossum. Elle suggèrait d’enlever les glandes de musc et la graisse avant de faire rôtir l’animal et de l’accompagner avec des patates douces..
Parce que les ratons laveurs sont généralement considérés comme attachants, mignons, et/ou porteur de vermine, beaucoup de consommateurs ordinaires ont une peur répulsive d'en manger28,29. Cependant, plusieurs milliers de ratons laveurs sont encore consommés chaque année aux États-Unis30,31. Bien que le Coon Feed à Delafield dans le Wisconsin soit un événement annuel depuis 1928, sa principale utilisation culinaire se rencontre dans certaines régions du sud des États-Unis comme l'Arkansas où le Gillett Coon Supper est un événement politique important32,33.
Chaque année, 2 à 4 millions d’individus sont tués1 par les automobilistes ou les chasseurs. Le raton laveur est perçu comme une menace pour les agriculteurs lorsqu’il s’attaque aux vergers, aux œufs, aux champs de maïs, aux greniers ou aux ruches21. En Suisse, il est chassé et jugé indésirable pour l’équilibre naturel17.
Autrefois recherché par l’homme pour sa fourrure, le raton laveur est toujours la proie de la martre d’Amérique, du lynx roux, du puma, du coyote, du loup gris, du renard roux mais aussi du chien domestique. Le grand-duc d’Amérique capture parfois des petits. Il est attaqué par les alligators dans le Sud des États-Unis.
Maladies[modifier]
Le raton laveur peut être porteur de la rage, de la maladie de Carré ou de la gale mais aussi de parasites (infection à parvovirus, leptospirose et Baylisascaris procyonis). La rage est transmissible à l’homme par la salive.
Taxinomie[modifier]
Nom commun[modifier]
En anglais, « raton laveur » se traduit par le mot raccoon, lui-même issu de l’algonquin aroughcoune34 », qui signifie « celui qui gratte avec ses mains17,6,7 ». Les trappeurs de la Nouvelle-France auraient ensuite formé le mot « raton », par analogie avec « raccoon17 ». Au Québec, chez les plus vieilles générations, il est connu sous le nom de «chat sauvage» 35. Les cadiens le nomment quant à eux chaoui36
Nom scientifique[modifier]
Dans les premières décennies après sa découverte par les membres de l'expédition de Christophe Colomb, qui a été la première personne à laisser une trace écrite sur l'espèce, les taxonomistes ont pensé que le raton laveur était apparenté à de nombreuses espèces différentes, comme les chiens, les chats, les blaireaux et plus particulièrement les ours37. Carl von Linné, le père de la taxonomie moderne, a placé le raton laveur dans le genre Ursus, d'abord comme Ursus cauda elongata (« ours à longue queue ») dans la deuxième édition de son Systema Naturae, puis comme Ursus lotor (« ours laveur ») dans la dixième édition38. En 1780, Gottlieb Konrad Christian Storr a placé le raton laveur dans son propre genre -Procyon- qui peut se traduire soit par « avant le chien » ou « qui ressemble au chien39 ». Il est également possible que Storr ait eu son mode de vie nocturne à l'esprit et ait choisi l'étoile Procyon comme éponyme pour le genre40. L'épithète spécifique du raton laveur est lotor, lotor signifiant « laveur » en latin.
Évolution[modifier]
Sur la base de preuves fossiles en France et en Allemagne, les premiers membres connus de la famille des Procyonidae vivaient en Europe à la fin de l'Oligocène, il y a environ 25 millions d'années41. Les dents et les structures du crâne semblables suggèrent que les Procyonidés et les Mustelidés partagent un ancêtre commun, mais les analyses génétiques indiquent une relation plus étroite entre les ratons laveurs et les ours42. Après avoir traversé le détroit de Béring au moins six millions d'années plus tard, l'espèce de l'époque a eu son centre de répartition se situant probablement en Amérique centrale43. Les coatis (genres Nasua et Nasuella) et les ratons laveurs (genre Procyon) ont été considérés comme pouvant éventuellement partager une origine commune, une espèce du genre Paranasua présente il y a entre 5,2 et 6,0 millions d'années44. Cette hypothèse, basée sur des comparaisons morphologiques, est en conflit avec une analyse génétique de 2006 qui indique que les ratons laveurs sont plus étroitement apparentés aux Bassariscus45. Contrairement à d'autres procyonidés, comme le Raton crabier (Procyon cancrivorus), les ancêtres du raton laveur commun ont quitté les zones tropicales et subtropicales et migré vers le nord il y a environ 4 millions d'années, une migration qui a été confirmée par la découverte de fossiles dans les Grandes Plaines datant du milieu du Pliocène46.
Le raton laveur dans la culture[modifier]
Littérature[modifier]
Steven R. Boyett, The Architect of Sleep
Barbara Leonard Reynolds, Pepper
Sterling North, Rascal
Rutherford Montgomery, Walt Disney’s Weecha the Raccoon
Harriett E. Weaver, Frosty ; A Raccoon To Remember
Cinéma[modifier]
Joey the Raccoon dans Dr. Dolittle 2 (1998).
Meeko dans Pocahontas (1995).
Rascal dans le film de Disney Rascal (1969).
Riton le raton laveur (RJ the Raccoon en version originale) dans Nos voisins, les hommes (2006).
Ace Ventura en Afrique (1996).
Short Circuit (1986).
Autres[modifier]
Dans les contes traditionnels amérindiens, le raton laveur symbolise un animal qui se montre toujours plus rusé que ses ennemis.
Le raton laveur revient régulièrement, en quantité croissante (comique de répétition), dans le poème Inventaire de Jacques Prévert.
Dans le dessin animé Candy, l’héroïne possédait un raton laveur baptisé Capucin.
Roni Raccoon est la mascotte des Jeux olympiques d'hiver de 1980 à Lake Placid.
La série de jeux vidéo Sly Raccoon a pour héros principal un raton laveur.
L’histoire de certains épisodes de la série de jeux vidéo Resident Evil se passe dans la ville de Raccoon City.
Dans les années 1990, le dessin animé québécois Les Amis ratons avait pour personnages principaux une famille de ratons laveurs.
Landry est un raton-laveur imaginaire inventé par la société japonaise Sanrio.
Une chanson des Beatles s'intitule : Rocky Raccoon.
Raccoo-oo-oon était un groupe de rock expérimental américain
Dans la série de romans policiers de James Lee Burke mettant en scène Dave Robicheaux, la fille de ce dernier possède comme animal de compagnie un raton laveur nommé Tripod.
L'épisode 2 saison 13 de la série d 'animation South park "The Coon", met en scène Eric Cartman qui se prend pour un super-héros en se déguisant en raton laveur.
Dans Les Sims munie de l'application Entre chiens et chats, un raton laveur peut apparaître et fouiller dans la poubelle en la renversant, mettant ainsi des ordures dans les alentours.
FLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOD
rmorel's- tout en glisse
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Re: le flood !!!
lolo la limite ca fait un de nos points communs !
et je dois dire que rémy tu a géré
et je dois dire que rémy tu a géré
thewheeler33- Poseur de genoux
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Re: le flood !!!
Rémiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
rmorel's- tout en glisse
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Re: le flood !!!
ou pas !!!
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
Le Castor
castor_1.jpg (22008 octets)
Le Castor Castor fiber
Famille castoridae
Ordre rongeurs
Longueur 75 à 90 cm
Poids 15 à 38 kg
Pelage brun foncé à gris noir
Longévité 7 à 8 ans maximum (souvent beaucoup moins)
Biologie
Le Castor est le plus grand Rongeur européen. Il possède une silhouette lourde et massive. Sa queue est en forme de palette, écailleuse et large de 12 à 16,5 cm. Les orteils sont palmés pour permettre une nage aisée. Les narines et et les conduits auditifs sont obturés pendant la plongée. Les yeux et les oreilles sont assez petits et les pattes sont courtes. Il n'y a pas de
dimorphisme entre les deux sexes (chez les 2 sexes, l’appareil urogénital débouche dans un cloaque axial). Le Castor possède de grandes incisives orangées (les supérieures sont les plus courtes). La fourrure est brun foncé à gris noir au dessus, très dense, et un peu plus clair au dessous.
Indices de présence
On peut déceler la présence du Castor grâce aux différents type de gîtes qu'il occupe en fonction du milieu : hutte ou terriers
On décèle également sa présence grâce aux arbres abattus (souche taillée en biseau), aux écorces rongées, aux amas de branches dans l’eau (provisions pour l’hiver), aux restes de repas (morceaux d’écorce, copeaux). Localement, le Castor construit des digues avec des branches, de la terre et des tiges elles atteignent 100 à 150 m de long et 1m de haut (Le Castor ne construit pas de digue en Lorraine et il habite généralement un terrier creusé dans la berge).
Les Empreintes antérieures ont une taille d'environ 5,5 x 4,5 cm (5 doigts mais souvent on n’en voit que 4) alors que les empreintes postérieures, beaucoup plus grande ont une taille de 15 x 10cm. La palmures est parfois visibles dans la boue molle.
Dimensions
Le Castor possède des tailles variables en fonction des régions. En France et en Lorraine, La longueur du Castor est de 75 à 90 cm pour un poids de 15 à 38 kg maximum. La queue est de 25 à 35 cm.
Habitat
En Lorraine, Le Castor habite exclusivement en plaine aux bords de la Moselle où il a été réintroduit. Il a besoin d'eaux courantes assez lentes ou stagnantes et surtout permanentes, ayant 1,50 à 2 m de profondeur et ne gelant pas complètement en hiver. Ces eaux doivent être bordées de trembles, aulnes, saules, bouleaux, peupliers, frênes. Localement, le Castor s’abrite dans un terrier (Castor de la Moselle notamment). Ailleurs en Europe, il construit une grande hutte en branchages ayant des entrées immergées. Dans la hutte, la plate-forme habitée est au-dessus du niveau de l’eau (l'espace intérieur est d'environ 1 m de diamètre et 50 cm de haut). La hutte est habitée par plusieurs générations, et peut devenir très volumineuse. Les canaux et les barrages servent à maintenir le niveau de l’eau et facilitent l’accès aux gagnages (zones de nourriture).
Le domaine vital est de dimensions variables selon les lieux : long et étroit autour des rivières (jusqu’ à 3 000 m), bien plus large autour des lacs. La dimension du domaine vital dépend aussi de l’abondance de la végétation ligneuse. La densité de la population varie de 1 à 1,52 individu par km² en plaine et autour des lacs de 2,83 à 22/ha. Le long d’une rivière, une famille peut occuper 500 m de berges (habitat riche) ou 5,5 km (habitat pauvre). On distingue 4 types de déplacements :
- déplacements des familles entre plusieurs lacs de leur territoire,
- dispersion des jeunes (généralement à faible distance car ils reviennent à la hutte natale),
- déplacements des adultes qui ont perdu leur partenaire,
- dispersion des sujets de 2 ans qui quittent leur lieu de naissance (Ils parcourent jusqu’à 100km).
Régime alimentaire
Le régime alimentaire au printemps et en été, est composé de plantes herbacées, feuilles et rameaux. Le Castor ronge surtout les peupliers, saules et trembles. Il peut couper des arbres de 20 cm de diamètre et plus mais le plus souvent, ceux qui mesurent de 3 à 8 cm de diamètre à 30cm de haut. s'éloigne assez peu de l'eau pour abattre des arbres.
Reproduction
La copulations a lieue en février, les naissances en juin. La maturité sexuelle des femelles est à 3 ans (parfois 2 ans). Les mâles ne peuvent s’accoupler avec succès avant 3 ans. La gestation dure de 103 à 108 jours. Il n'y a qu'une seule portée annuelle de 1 à 6 petits (la moyenne étant de 2,7). La femelle possède 4 tétines. Les jeunes ont un pelage bien développé et les yeux ouverts à la naissance. Au bout de quelques heures, ils apprennent déjà à nager dans l’entrée de la hutte. Le sevrage a lieu durant le premier été.
Longévité
La durée de vie normal est de 7 à 8 ans (maximum 25 ans). Les principales causes de mortalité sont les prédateurs (Loup), la noyade quand l’eau monte brusquement sous la glace, l'épuisement en hiver, la tularémie (maladie généralement mortelle, affecte le foie, la rate, les poumons et les ganglions), et le trafic roulier.
Sociabilité
Le Castor vit en petits groupes familiaux dont l’importance varie selon le succès de la reproduction, la durée du couple, etc. En moyenne, les groupes comprennent 5 à 6 sujets, 1 couple d’adultes, les jeunes de l’année et ceux de l’année précédente. Les jeunes restent 2 ans dans leur lieu d’origine. Le Castor est monogame.
Pour communiquer, le Castor frappe la surface de l’eau avec sa queue (signal de danger). Il peut également émettre des grognements, des sifflements et cris aigus. Il possède plusieurs glandes à odeur (chez les 2 sexes) : 2 anales, 2 autres débouchent dans l’urètre et produisent le castoréum qui est mêlé à l’urine (odeur propre au Castor), glandes sur la plante des pieds. La taille de ces glandes et des glandes anales dépend du poids de l’animal. Les sécrétions des glandes anales sont déposées sur le substrat. Le castoréum est projeté sur des monticules de terre, atteignant 60 cm de haut et situés au bord du territoire de la famille. Le castoréum est également déposé sur des troncs d’arbres. Les monticules sont fréquentés par tous les membres du groupe. Leur nombre augmente en période de dispersion et dépend de celui des voisins. Ils montrent que le territoire est occupé. Si un Castor étranger y rejette du castoréum, les membres du groupe sifflent, font claquer leur queue, modifient le monticule et y projettent à nouveau leur castoréum. Comportement agonistique : mouvements de ta queue, coups, simulacre de morsure. L' odorat et l'ouïe sont excellents, mais la vue est faible.
Comportement
Le Castor est en grande partie nocturne mais parfois crépusculaire s’il n’est pas dérangé. Il n’hiberne pas mais prolonge ses moments de repos durant la saison froide.
castor_1.jpg (22008 octets)
Le Castor Castor fiber
Famille castoridae
Ordre rongeurs
Longueur 75 à 90 cm
Poids 15 à 38 kg
Pelage brun foncé à gris noir
Longévité 7 à 8 ans maximum (souvent beaucoup moins)
Biologie
Le Castor est le plus grand Rongeur européen. Il possède une silhouette lourde et massive. Sa queue est en forme de palette, écailleuse et large de 12 à 16,5 cm. Les orteils sont palmés pour permettre une nage aisée. Les narines et et les conduits auditifs sont obturés pendant la plongée. Les yeux et les oreilles sont assez petits et les pattes sont courtes. Il n'y a pas de
dimorphisme entre les deux sexes (chez les 2 sexes, l’appareil urogénital débouche dans un cloaque axial). Le Castor possède de grandes incisives orangées (les supérieures sont les plus courtes). La fourrure est brun foncé à gris noir au dessus, très dense, et un peu plus clair au dessous.
Indices de présence
On peut déceler la présence du Castor grâce aux différents type de gîtes qu'il occupe en fonction du milieu : hutte ou terriers
On décèle également sa présence grâce aux arbres abattus (souche taillée en biseau), aux écorces rongées, aux amas de branches dans l’eau (provisions pour l’hiver), aux restes de repas (morceaux d’écorce, copeaux). Localement, le Castor construit des digues avec des branches, de la terre et des tiges elles atteignent 100 à 150 m de long et 1m de haut (Le Castor ne construit pas de digue en Lorraine et il habite généralement un terrier creusé dans la berge).
Les Empreintes antérieures ont une taille d'environ 5,5 x 4,5 cm (5 doigts mais souvent on n’en voit que 4) alors que les empreintes postérieures, beaucoup plus grande ont une taille de 15 x 10cm. La palmures est parfois visibles dans la boue molle.
Dimensions
Le Castor possède des tailles variables en fonction des régions. En France et en Lorraine, La longueur du Castor est de 75 à 90 cm pour un poids de 15 à 38 kg maximum. La queue est de 25 à 35 cm.
Habitat
En Lorraine, Le Castor habite exclusivement en plaine aux bords de la Moselle où il a été réintroduit. Il a besoin d'eaux courantes assez lentes ou stagnantes et surtout permanentes, ayant 1,50 à 2 m de profondeur et ne gelant pas complètement en hiver. Ces eaux doivent être bordées de trembles, aulnes, saules, bouleaux, peupliers, frênes. Localement, le Castor s’abrite dans un terrier (Castor de la Moselle notamment). Ailleurs en Europe, il construit une grande hutte en branchages ayant des entrées immergées. Dans la hutte, la plate-forme habitée est au-dessus du niveau de l’eau (l'espace intérieur est d'environ 1 m de diamètre et 50 cm de haut). La hutte est habitée par plusieurs générations, et peut devenir très volumineuse. Les canaux et les barrages servent à maintenir le niveau de l’eau et facilitent l’accès aux gagnages (zones de nourriture).
Le domaine vital est de dimensions variables selon les lieux : long et étroit autour des rivières (jusqu’ à 3 000 m), bien plus large autour des lacs. La dimension du domaine vital dépend aussi de l’abondance de la végétation ligneuse. La densité de la population varie de 1 à 1,52 individu par km² en plaine et autour des lacs de 2,83 à 22/ha. Le long d’une rivière, une famille peut occuper 500 m de berges (habitat riche) ou 5,5 km (habitat pauvre). On distingue 4 types de déplacements :
- déplacements des familles entre plusieurs lacs de leur territoire,
- dispersion des jeunes (généralement à faible distance car ils reviennent à la hutte natale),
- déplacements des adultes qui ont perdu leur partenaire,
- dispersion des sujets de 2 ans qui quittent leur lieu de naissance (Ils parcourent jusqu’à 100km).
Régime alimentaire
Le régime alimentaire au printemps et en été, est composé de plantes herbacées, feuilles et rameaux. Le Castor ronge surtout les peupliers, saules et trembles. Il peut couper des arbres de 20 cm de diamètre et plus mais le plus souvent, ceux qui mesurent de 3 à 8 cm de diamètre à 30cm de haut. s'éloigne assez peu de l'eau pour abattre des arbres.
Reproduction
La copulations a lieue en février, les naissances en juin. La maturité sexuelle des femelles est à 3 ans (parfois 2 ans). Les mâles ne peuvent s’accoupler avec succès avant 3 ans. La gestation dure de 103 à 108 jours. Il n'y a qu'une seule portée annuelle de 1 à 6 petits (la moyenne étant de 2,7). La femelle possède 4 tétines. Les jeunes ont un pelage bien développé et les yeux ouverts à la naissance. Au bout de quelques heures, ils apprennent déjà à nager dans l’entrée de la hutte. Le sevrage a lieu durant le premier été.
Longévité
La durée de vie normal est de 7 à 8 ans (maximum 25 ans). Les principales causes de mortalité sont les prédateurs (Loup), la noyade quand l’eau monte brusquement sous la glace, l'épuisement en hiver, la tularémie (maladie généralement mortelle, affecte le foie, la rate, les poumons et les ganglions), et le trafic roulier.
Sociabilité
Le Castor vit en petits groupes familiaux dont l’importance varie selon le succès de la reproduction, la durée du couple, etc. En moyenne, les groupes comprennent 5 à 6 sujets, 1 couple d’adultes, les jeunes de l’année et ceux de l’année précédente. Les jeunes restent 2 ans dans leur lieu d’origine. Le Castor est monogame.
Pour communiquer, le Castor frappe la surface de l’eau avec sa queue (signal de danger). Il peut également émettre des grognements, des sifflements et cris aigus. Il possède plusieurs glandes à odeur (chez les 2 sexes) : 2 anales, 2 autres débouchent dans l’urètre et produisent le castoréum qui est mêlé à l’urine (odeur propre au Castor), glandes sur la plante des pieds. La taille de ces glandes et des glandes anales dépend du poids de l’animal. Les sécrétions des glandes anales sont déposées sur le substrat. Le castoréum est projeté sur des monticules de terre, atteignant 60 cm de haut et situés au bord du territoire de la famille. Le castoréum est également déposé sur des troncs d’arbres. Les monticules sont fréquentés par tous les membres du groupe. Leur nombre augmente en période de dispersion et dépend de celui des voisins. Ils montrent que le territoire est occupé. Si un Castor étranger y rejette du castoréum, les membres du groupe sifflent, font claquer leur queue, modifient le monticule et y projettent à nouveau leur castoréum. Comportement agonistique : mouvements de ta queue, coups, simulacre de morsure. L' odorat et l'ouïe sont excellents, mais la vue est faible.
Comportement
Le Castor est en grande partie nocturne mais parfois crépusculaire s’il n’est pas dérangé. Il n’hiberne pas mais prolonge ses moments de repos durant la saison froide.
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
un peut de culture bordel !!! merci remi
lolo speed- Gosht Rider
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Re: le flood !!!
Mdr lolo xD
lol
lol
rmorel's- tout en glisse
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Re: le flood !!!
le blaireau.......spécial dédicace au membre du fofo !!!
Fiche d'identité
- Classification : mammifère
- famille : mustélidés
- comportement : nocturne
- alimentation : omnivore
- habitat : forêt
- habitation : terrier
- reproduction : janvier à mars
- poids :12 à 15 kg (avant l'hiver il peut atteindre 20 à 22 kg)
l- ongueur : 0,70 à 1 m.
l- ongévité :15 ans
- portée : 2 à 7 petits
Pour m'écouter c'est ici
blaireau mustélidé
Comment le reconnaître
Son pelage a des teintes grises, blanches et noires. Sa tête fine porte un petit masque noir et blanc bien typique.
Des pattes, courtes et puissantes pourvues de grandes griffes (surtout celle de devant, avec lesquelles il creuse la terre, et la déblaie à reculons), portent un corps allongé qui se termine par une petite queue blanche, courte et touffue qui possède à sa base des glandes odorantes. Les glandes odorantes permettent au blaireau de marquer leur territoire, mais c'est aussi un signe de reconnaissance entre membres d'un même clan. pour s'imprégner mutuellement de leur odeur les blaireaux font des séances fesse à fesse.
Sa nourriture
Le blaireau, en voie de disparition dans certaines régions, a un gros défaut, selon les chasseurs et agriculteurs qui le traquent à coup de gaz empoisonné, pièges, fusils... il faut qu'il mange.
Omnivore, le blaireau mange aussi bien des lombrics (jusqu'à 100 kg par an pour un seul animal), des taupes, petits rongeurs, insectes, champignons, plantes herbacées, oeufs d'oiseaux qui nichent à terre, fruits, graines, nids de guêpes (leur piqûre est inoffensive sur son épais pelage). Un chercheur a trouvé 160 guêpes dans une crotte de blaireau).
blaireauConcernant les agriculteurs, il n'est pas très délicat quand il mange du raisin dans les vignes et il adore aussi les épis de maïs pas à maturité, encore tendre. Côté chasseurs, il ne dédaigne pas manger des lapereaux (garennes ou lièvres, nuisible dans certaines régions) futures victimes des chasseurs.
Chasseurs et agriculteurs s'unissent donc souvent pour lui mener la vie "dure", en oubliant qu'il est très utile dans la nature ... Et oui, comme beaucoup de petits mustélidés (qui consomment des centaines de souris dites "nuisibles", des vers blancs "nuisibles" eux aussi), en France le blaireau est chassé et piégé.
Son terrier
Où l'observer
marque du blaireauLe terrier des blaireaux se trouve souvent au pied d'une butte, d'une falaise, ou d'un talus.
Il n'est pas rare de trouver près de leur habitation des mares ou des ruisseaux, mais aussi des arbres abattus, source de jeux et réserve de nourriture.
Ils apprécient aussi la proximité des arbres et buissons à baies, tels que le sureau dont ils se régalent l'époque venue (la prolifération de ces arbres doit beaucoup aux animaux, ils en rejettent les graines dans leurs crottes (ce qui n'empêche pas la germination, bien au contraire).
Le blaireau est un grand terrassier, pour creuser les galeries de son terrier il peut remuer jusqu'à 40 tonnes de terre.
Des arbres griffés jusqu'à une hauteur de 1 m 40 peuvent aussi témoigner de sa présence.
C'est un petit chemin de terre creusé par ses successifs aller et retour qui mène à l'entée principale de son terrier.
Cette entrée est facilement repérable grâce au monticule de terre qui se trouve près du trou, d'autres ouvertures se trouvent non loin. Parfois certains terriers sont tellement importants qu'il y a 30 à 40 entrées, dans ce cas la surface occupée par le terrier peut atteindre 2000 m2. En moyenne la taille de son territoire couvre 40 à 50 hectares.
face caract&ristique du blaireau
trace blaireauComment l'observer
Une fois que le terrier est repéré, il faut vérifier discrètement s'il est toujours habité par un clan familial.
Dans un premier temps, répandre un peu de farine sur la voie d'accès. Le lendemain, si des traces sont relevées, revenir avant la tombée de la nuit. S'installer à quelques mètres de l'ouverture du terrier en faisant attention au sens du vent qui pourrait le prévenir de votre intrusion, attendre silencieusement sans bouger.
Le blaireau est très méfiant, il pointe son nez avant de sortir de son terrier pour vérifier les alentours et s'assurer de sa sécurité et de celle du clan. Le moindre "battement de paupière" peut le faire se retrancher dans son terrier, et là .... c'est dix fois plus de patience qu'il vous faudra avant de le revoir à nouveau.
Bien que le blaireau n'ait pas vraiment une vue très perçante, il connaît très bien la morphologie de son territoire, essayez donc de vous mouvoir dans le décor ! Il a aussi un très bon odorat, laissez le parfum ou le déodorant à la maison.
Visite de son terrier
S'il était possible de se faufiler dans le terrier d'un clan familial de blaireau (un clan est formé d'un groupe de 5 à 12 blaireaux qui occupent le terrier principal) on pourrait observer un labyrinthe sous la terre, parfois sur plusieurs étages. Les plus gros terriers sont l'aboutissement du travail de plusieurs générations, leur date de création peut remonter à plusieurs siécle.Ce terrier est composé de plusieurs galeries qui peuvent descendre jusqu'à 3 ou 4 m de profondeur, elles mènent à des "chambres" où mâles, femelles et jeunes passent la journée tranquillement à dormir ou à se reposer sur des litières constituées de feuilles, de mousse et d'herbes séchées qui sont changées fréquemment (c'est le terrier principal).
D'autres galeries servent de sortie de secours, d'aérations ou de chambres utilisées de façon plus irrégulière. ....
La famille
Petit blaireau va naître avec ses frères et soeurs, en général vers les mois de février - mars (néanmoins il n'est pas exceptionnel d'observer des naissances à d'autres périodes de l'année).
mustélidé omnivoreLa portée de 2 à 7 petits blaireautins, comme beaucoup de petits de mammifères à leur naissance, n'est pas en mesure de se déplacer et n'a pas suffisamment de pelage pour se protéger du froid. Au cours des premiers jours de leur existence, ils ont les yeux fermés.
Ils commencent à sortir du terrier familial vers l'âge de un mois et demi, et sont allaités pendant 3 mois.
Les blaireaux ont des moeurs nocturnes. Ils ne sortent que le soir venu pour aller à la chasse et faire leurs besoins. Le blaireau est très propre et ne fait jamais ses besoins dans le terrier, mais à l'extérieur dans des petits trous en forme d'entonnoir creusés à cet effet.
Après s'être soulagés et avant d'aller à la chasse, une autre chasse est pratiquée, celle réservée aux poux et puces. Une séance d'épouillage, consiste à se mettre sur le dos et à se gratter ventre et flancs avec les dents et les griffes.
Les petits ne partent pas à la chasse ils restent bien "sagement" devant le terrier à jouer en attendant le repas. Leurs jeux sont une imitation de la vie des grands, fausse bagarre, creuser, trouver la litière propre et la coincer sous le menton et la poitrine pour la rentrer à reculons. En octobre les petits auront bien grandi et atteindront presque la taille des parents.
Pendant la période hivernale nos petits et le clan, vont connaître une période de repos (pas d'hibernation !) ils réduisent très forts leur activité et vivent sur les réserves de graisse fabriquée pendant l'automne (durant cette période un blaireau peut augmenter son poids de 60%).
Le printemps suivant certains jeunes quitteront le terrier familial pour vivre leur vie, d'autres resteront dans le clan.
La reproduction
jeunes blaireauxA l'âge de 2 ans ils sont en âge de se reproduire.
L'époque de la reproduction chez les blaireaux se déroule du mois de janvier, au mois de mars. Une femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles d'un même clan et peut quelquefois être réceptive à d'autres périodes de l'année (ce qui explique certaines naissances "hors période").
L'ovule fécondé reste en attente pendant 10 mois avant de se fixer dans l'utérus.
La période de gestation à proprement parler ne dure que deux mois environ. Les petits naîtront l'année suivante en février - mars.
Ce type de reproduction s'appelle l'ovo-implantation différée.
Sa qualité principale
Son hospitalité est connue de toute la forêt, et il n'est pas rare de le voir partager son terrier avec un renard, un chat sauvage, un putois...
Il aime la vie de famille et les terriers sont souvent habités par plusieurs groupes familiaux ou clans.
Fiche d'identité
- Classification : mammifère
- famille : mustélidés
- comportement : nocturne
- alimentation : omnivore
- habitat : forêt
- habitation : terrier
- reproduction : janvier à mars
- poids :12 à 15 kg (avant l'hiver il peut atteindre 20 à 22 kg)
l- ongueur : 0,70 à 1 m.
l- ongévité :15 ans
- portée : 2 à 7 petits
Pour m'écouter c'est ici
blaireau mustélidé
Comment le reconnaître
Son pelage a des teintes grises, blanches et noires. Sa tête fine porte un petit masque noir et blanc bien typique.
Des pattes, courtes et puissantes pourvues de grandes griffes (surtout celle de devant, avec lesquelles il creuse la terre, et la déblaie à reculons), portent un corps allongé qui se termine par une petite queue blanche, courte et touffue qui possède à sa base des glandes odorantes. Les glandes odorantes permettent au blaireau de marquer leur territoire, mais c'est aussi un signe de reconnaissance entre membres d'un même clan. pour s'imprégner mutuellement de leur odeur les blaireaux font des séances fesse à fesse.
Sa nourriture
Le blaireau, en voie de disparition dans certaines régions, a un gros défaut, selon les chasseurs et agriculteurs qui le traquent à coup de gaz empoisonné, pièges, fusils... il faut qu'il mange.
Omnivore, le blaireau mange aussi bien des lombrics (jusqu'à 100 kg par an pour un seul animal), des taupes, petits rongeurs, insectes, champignons, plantes herbacées, oeufs d'oiseaux qui nichent à terre, fruits, graines, nids de guêpes (leur piqûre est inoffensive sur son épais pelage). Un chercheur a trouvé 160 guêpes dans une crotte de blaireau).
blaireauConcernant les agriculteurs, il n'est pas très délicat quand il mange du raisin dans les vignes et il adore aussi les épis de maïs pas à maturité, encore tendre. Côté chasseurs, il ne dédaigne pas manger des lapereaux (garennes ou lièvres, nuisible dans certaines régions) futures victimes des chasseurs.
Chasseurs et agriculteurs s'unissent donc souvent pour lui mener la vie "dure", en oubliant qu'il est très utile dans la nature ... Et oui, comme beaucoup de petits mustélidés (qui consomment des centaines de souris dites "nuisibles", des vers blancs "nuisibles" eux aussi), en France le blaireau est chassé et piégé.
Son terrier
Où l'observer
marque du blaireauLe terrier des blaireaux se trouve souvent au pied d'une butte, d'une falaise, ou d'un talus.
Il n'est pas rare de trouver près de leur habitation des mares ou des ruisseaux, mais aussi des arbres abattus, source de jeux et réserve de nourriture.
Ils apprécient aussi la proximité des arbres et buissons à baies, tels que le sureau dont ils se régalent l'époque venue (la prolifération de ces arbres doit beaucoup aux animaux, ils en rejettent les graines dans leurs crottes (ce qui n'empêche pas la germination, bien au contraire).
Le blaireau est un grand terrassier, pour creuser les galeries de son terrier il peut remuer jusqu'à 40 tonnes de terre.
Des arbres griffés jusqu'à une hauteur de 1 m 40 peuvent aussi témoigner de sa présence.
C'est un petit chemin de terre creusé par ses successifs aller et retour qui mène à l'entée principale de son terrier.
Cette entrée est facilement repérable grâce au monticule de terre qui se trouve près du trou, d'autres ouvertures se trouvent non loin. Parfois certains terriers sont tellement importants qu'il y a 30 à 40 entrées, dans ce cas la surface occupée par le terrier peut atteindre 2000 m2. En moyenne la taille de son territoire couvre 40 à 50 hectares.
face caract&ristique du blaireau
trace blaireauComment l'observer
Une fois que le terrier est repéré, il faut vérifier discrètement s'il est toujours habité par un clan familial.
Dans un premier temps, répandre un peu de farine sur la voie d'accès. Le lendemain, si des traces sont relevées, revenir avant la tombée de la nuit. S'installer à quelques mètres de l'ouverture du terrier en faisant attention au sens du vent qui pourrait le prévenir de votre intrusion, attendre silencieusement sans bouger.
Le blaireau est très méfiant, il pointe son nez avant de sortir de son terrier pour vérifier les alentours et s'assurer de sa sécurité et de celle du clan. Le moindre "battement de paupière" peut le faire se retrancher dans son terrier, et là .... c'est dix fois plus de patience qu'il vous faudra avant de le revoir à nouveau.
Bien que le blaireau n'ait pas vraiment une vue très perçante, il connaît très bien la morphologie de son territoire, essayez donc de vous mouvoir dans le décor ! Il a aussi un très bon odorat, laissez le parfum ou le déodorant à la maison.
Visite de son terrier
S'il était possible de se faufiler dans le terrier d'un clan familial de blaireau (un clan est formé d'un groupe de 5 à 12 blaireaux qui occupent le terrier principal) on pourrait observer un labyrinthe sous la terre, parfois sur plusieurs étages. Les plus gros terriers sont l'aboutissement du travail de plusieurs générations, leur date de création peut remonter à plusieurs siécle.Ce terrier est composé de plusieurs galeries qui peuvent descendre jusqu'à 3 ou 4 m de profondeur, elles mènent à des "chambres" où mâles, femelles et jeunes passent la journée tranquillement à dormir ou à se reposer sur des litières constituées de feuilles, de mousse et d'herbes séchées qui sont changées fréquemment (c'est le terrier principal).
D'autres galeries servent de sortie de secours, d'aérations ou de chambres utilisées de façon plus irrégulière. ....
La famille
Petit blaireau va naître avec ses frères et soeurs, en général vers les mois de février - mars (néanmoins il n'est pas exceptionnel d'observer des naissances à d'autres périodes de l'année).
mustélidé omnivoreLa portée de 2 à 7 petits blaireautins, comme beaucoup de petits de mammifères à leur naissance, n'est pas en mesure de se déplacer et n'a pas suffisamment de pelage pour se protéger du froid. Au cours des premiers jours de leur existence, ils ont les yeux fermés.
Ils commencent à sortir du terrier familial vers l'âge de un mois et demi, et sont allaités pendant 3 mois.
Les blaireaux ont des moeurs nocturnes. Ils ne sortent que le soir venu pour aller à la chasse et faire leurs besoins. Le blaireau est très propre et ne fait jamais ses besoins dans le terrier, mais à l'extérieur dans des petits trous en forme d'entonnoir creusés à cet effet.
Après s'être soulagés et avant d'aller à la chasse, une autre chasse est pratiquée, celle réservée aux poux et puces. Une séance d'épouillage, consiste à se mettre sur le dos et à se gratter ventre et flancs avec les dents et les griffes.
Les petits ne partent pas à la chasse ils restent bien "sagement" devant le terrier à jouer en attendant le repas. Leurs jeux sont une imitation de la vie des grands, fausse bagarre, creuser, trouver la litière propre et la coincer sous le menton et la poitrine pour la rentrer à reculons. En octobre les petits auront bien grandi et atteindront presque la taille des parents.
Pendant la période hivernale nos petits et le clan, vont connaître une période de repos (pas d'hibernation !) ils réduisent très forts leur activité et vivent sur les réserves de graisse fabriquée pendant l'automne (durant cette période un blaireau peut augmenter son poids de 60%).
Le printemps suivant certains jeunes quitteront le terrier familial pour vivre leur vie, d'autres resteront dans le clan.
La reproduction
jeunes blaireauxA l'âge de 2 ans ils sont en âge de se reproduire.
L'époque de la reproduction chez les blaireaux se déroule du mois de janvier, au mois de mars. Une femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles d'un même clan et peut quelquefois être réceptive à d'autres périodes de l'année (ce qui explique certaines naissances "hors période").
L'ovule fécondé reste en attente pendant 10 mois avant de se fixer dans l'utérus.
La période de gestation à proprement parler ne dure que deux mois environ. Les petits naîtront l'année suivante en février - mars.
Ce type de reproduction s'appelle l'ovo-implantation différée.
Sa qualité principale
Son hospitalité est connue de toute la forêt, et il n'est pas rare de le voir partager son terrier avec un renard, un chat sauvage, un putois...
Il aime la vie de famille et les terriers sont souvent habités par plusieurs groupes familiaux ou clans.
lolo speed- Gosht Rider
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Date d'inscription : 21/06/2011
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